I. Les fautes mineures
Comme l'a résumé Charles, ces erreurs sont les plus fréquentes et les moins graves. Elles sont principalement :
- des interventions sur le forum non-précédées d'une présentation
- l'ignorance des recommandations ou injonctions du staff sur le site ou Discord
- des demandes de critiques émises par un néophyte sur un article dont l'idée n'a pas été préalablement validée
- des messages abrupts ou provocateurs envers n'importe quel utilisateur (hormis les injures et apologies de pensées et comportements criminels)
- un non-respect ponctuel des règles grammaticales (oubli des majuscules ou des points, fautes d'accord…).
Sanctionner les étourderies précédemment énoncées d'une Mise en garde, premier palier du barème, est selon moi approprié.
II. Les fautes majeures
Ces erreurs, si elles sont moins communes, restent graves, et il convient de les punir au plus tôt, sans qu'une concertation entre les membres du staff soit requise. Il s'agit notamment :
- de la publication d'articles non-autorisés (ou "coldpost")
- d'un non-respect systématique des règles de la grammaire française (oubli des majuscules, des points, des accents, confusion entre les accords, oubli de mots…)
- de votes malveillants
- de la réitération d'une faute déjà sanctionnée par une Mise en garde.
Pour de telles bévues, je pense que l'Avertissement, second palier de ce barème fixe, est justifié.
III. Les fautes graves
Viennent ensuite les fautes lourdes, qui exigent aussi une réponde immédiate et appropriée. Elles sont plus rares, très variables, et nécessitent quelquefois de longues discussions avec la personne concernée et/ou entre membres du staff. Mais je pense qu'établir pour elles une sanction minimale, qui serait ensuite maintenue ou étendue, est important. Je pense aux :
- injures, harcèlement, apologies de pensées et comportements illégaux (discriminations, viols, meurtres…)
- désinformation et diffamation d'une personne auprès de membres de la communauté
- vandalisme (modifications injustifiées et non-autorisées du contenu de messages ou d'articles)
- réitération d'une faute déjà punie par un Avertissement.
Ces actes impliquent normalement un bannissement des personnes impliquées. Mais à l'exception des deux premiers paliers, ce troisième type de sanction, plus conséquente, est aussi plus souple, puisqu'il reste à déterminer la durée de la révocation de l'adhésion, comme le propose par ailleurs déjà Tara.
IV. Confusions et conclusion
Les trois sanctions de notre barème sont donc les Mises en garde, les Avertissements et les bannissements, dont nous décidons de la durée selon le cas.
D'abord, je tiens à rappeler qu'en cas de doute sur une sanction à attribuer (comme lorsqu'il faut distinguer une allusion douteuse d'une véritable insulte, et donc choisir entre une simple Mise en garde et un Avertissement immédiat), tout membre du staff est évidemment invité à demander leur avis à ses collègues.
Ensuite, j'aimerais aussi que nous choisissions avec soin les termes que nous allons employer pour nommer les sanctions. Il y en a une en particulier qui m'a toujours troublé. J'ai nommé : le "bannissement définitif remédiable". C'est un contresens, puisque si un bannissement est définitif, il est irrévocable, et s'il est remédiable, alors il n'est pas définitif.
Afin de prévenir toute ambiguïté pour la personne sanctionnée et la personne en charge de l'application de la sanction, je propose d'employer les mots exacts, comme "bannissement d'un an" ou "bannissement définitif".
Enfin, comme l'a suggéré D, il serait intéressant que nous réinitialisions l'échelle de sanction des membres coupables d'une faute punie par une Mise en garde, un Avertissement ou un bannissement de courte durée, s'ils ont eu un comportement de peu de reproche pendant une certaine durée. Un an, par exemple. Cela les motiverait à s'améliorer et leur éviterait d'être lourdement puni pour une maladresse déjà précédée de quelques étourderies.
Et bien sûr, je suis favorable à la fusion des deux fils disciplinaires ainsi qu'à l'ajout au Guide de la mention selon laquelle les membres menacés d'un bannissement sont en droit de faire entendre leur version des faits avant que nous nous arrêtions sur une sanction.